M2M_Reconnaissance_Boissy

Contribution à l’histoire de l’Église protestante de Boissy-Saint-Léger

Souvenirs de Michel de Mondenard sur les circonstances qui ont permis la création en 1976  de l’association cultuelle de l’Église protestante de Boissy-Saint-Léger. Cette histoire était souhaitée depuis longtemps par les membres de l'Église et son conseil presbytéral. 

Mon arrivée et celle de ma famille à Boissy-Saint-Léger

Je suis arrivé dans la paroisse de Boissy en mai 1972 venant de la paroisse de Houilles où j’avais été mis à contribution pour animer des cultes participatifs d’un mode nouveau.  Je pratiquais l’animation de petits groupes de cinq-six personnes pour permettre les échanges, puis je rassemblais les productions  pour l’édification de la communauté. C’était totalement nouveau à l’époque.  Certains points étaient repris par le Conseil presbytéral de l’Église de Houilles. Catherine y était connue comme l’une des cinq animatrices nationales du collège des permanentes du ‘Mouvement Jeunes femmes”. Elle participait aussi au groupe local de Houilles- Maisons Lafitte. Le Pasteur Louis Simon président de région l’avait invitée à participer aux travaux de la cellule régionale de prospective.

Arrivés en septembre 1970 avec nos trois jeunes enfants nous nous étions vite intégrés dans la paroisse où officiait le Pasteur Spies et nous y avions des amis, les Heylinck, les Valette, les Duflo, les Thomann et quelques autres. Pour trouver un logement assez grand pour une famille avec trois enfants nous avions déménagé à Villecesnes et changé par conséquent de paroisse.

En 1972, le temple protestant de Boissy était une annexe de l'Église locale de Villeneuve-Saint-Georges. Il n’y avait qu’un seul conseil presbytéral pour les deux communautés soeurs. Du côté de Boissy les conseillers étaient Madame Bertrand de Villecresnes, Mme Boucherez de Boissy, Gérard Pagès de Sucy, le vieux monsieur Kraan de Lésigny, René Boucher aussi de Boissy, Giraud de Combs-la-Ville qui était aussi organiste et un tout nouvel élu Bernard Monod de Sucy qui vint les rejoindre en mars 1973. Les autres conseillers presbytéraux étaient de Villeneuve-St-Georges et communes voisines. Il y avait un pasteur à plein temps pour Villeneuve, le Pasteur Pierre Wallet et à mi-temps pour Boissy. Le Pasteur Jean Bourguet, présent à Boissy depuis 1964, était aussi aumônier militaire à mi-temps et  proche de la retraite, en plus il faisait l’intérim pendant la vacance pastorale de l’Église de Saint-Maur.

J’ai très vite participé à la vie de la paroisse de Boissy, le Pasteur Jean Bourguet avait effectué ses études de théologie avec mon père à Montpellier, puis ils s’étaient retrouvés bien plus tard au Maroc dans les années 50,  lui à Casablanca, mon père à Marrakech – Agadir et tout le Sud.

Ils avaient pris des positions différentes quant à l’Église réformée au Maroc.  Jean de Mondenard souhaitait que les Églises locales dépendent le moins possible de l’aumônerie militaire et de la colonisation. Il avait d’ailleurs démissionné en 1953 de l’armée pour répondre à l’appel de la nouvelle paroisse civile de Marrakech et sa région, qu’il.avait contribué à créer.

Le pasteur Jean Bourguet savait que j’avais été pasteur à Voiron – Saint-Marcellin, Le Pont de Beauvoisin, ( 163 communes) et que j’avais été chargé aussi d’une mission d’études de deux ans centrée sur les Protestants Disséminés de l’Isère. Il savait aussi que Catherine avait fait également des études complètes de théologie à Montpellier. Nous nous étions mis à sa disposition, cependant il ne nous sollicita pas au début. Nous avions quitté Voiron en été 1970 car nous voulions être laics engagés parmi les laics.  Nous pensions que nos Églises ne préparaient pas assez les laics à être des témoins. La relation des laics avec le Pasteur était décevante car fondée sur un qui-pro-quo clérical venant aussi bien des pasteurs que des laics.  Étre salariés, vivre la condition des autres laics, être exposés au chômage, nous permettait de mieux comprendre les autres laics, alors que les pasteurs ont la sécurité de l’emploi et pas de loyer ni de charges à payer, même leur téléphone, leur chauffage, leurs impots locaux et leur voiture étaient payés par l’Église. Nous ne voulions pas être, comme certains pasteurs le dénonçaient à l’époque, des “fonctionnaires du sacré”, encourageant les laics à être de simples consomateurs de prestations religieuses. Nous n’étions pas les seuls à chercher à faire évoluer les mentalités dans l’Église. Certains pasteurs de notre génération s’accomodèrent de la situauion, d’autres coupèrent totalement les ponts avec l’Église; avec Catherine nous avions choisi une autre voie, être des laics engagés, formés en théologie et travailler comme l’apôtre Paul pour ne pas être à la charge de la communauté.  Celà avait du sens à l’époque, probablement moins aujourd’hui car l’Église a développé des formations pour les laics et a adopté une celébration de reconnaissance de ministère commune aux pasteurs et aux autres ministères..

Le départ du Pasteur Jean Bourguet menaçait l’existence de la communauté de Boissy

Un accident de la route fut à l’origine d’une relation nouvelle avec le pasteur Jean Bourguet. A l’époque j’intervenais en semaine, dans le cadre de ma profession de formateur en entreprises, qui me conduisait régulièrement en province près de Maubeuge. Par le Pasteur de Maubeuge, le lumineux Philippe Vernier, j’avais été mis en relation avec la paroisse des Disséminés de l’Aisne (Laon-Soissons-Villers-Cotterets-Tergnier) qui n’avait plus de pasteur (le précédent était parti laissant sa femme et sa paroisse).  Le conseil presbytéral cherchait un catéchète pour leurs catéchumenes. Je prenais le train rapide après le travail à Maubeuge, descendait en gare de Saint-Quentin et un paroissien me conduisait dans sa voiture à Tergnier où j’animais la catéchèse. Après la séance et un moment avec les familles, j’étais conduit en voiture jusqu’à  la gare de Saint-Quentin et arrivais vers minuit à mon hôtel à Maubeuge afin de pouvoir être au travail le lendemain. J’ai aussi accompagné le conseil presbytéral et organisé et animé un camp de catéchumènes aux vacances de printemps avec Catherine près de Laon. Or, un soir d’hiver, la voiture du paroissien de Tergnier glissa sur une plaque de verglas, fit un tonneau et heurta violemment un poteau électrique en béton. Mon conducteur et moi nous sommes retrouvés sur les civières d’une ambulance, puis à l’hôpital de Tergnier dans l’incapacité de repartir et de reprendre le travail le lendemain.  Mon conducteur avait un pied cassé et j’avais plusieurs tassements de vertèbres : cervicales, dorsales, lombaires. J’ai pu téléphoner à un collègue de travail qui logeait dans le même hôtel et qui m’a remplacé au pied levé le lendemain. Pour prévenir Catherine à Villecresnes - nous n’avions pas encore le téléphone à la maison– j’ai appelé le pasteur Jean Bourguet pour lui demander d’aller annoncer à Catherine mon accident, mon hospitalisation, mon retour à la maison dans un ou deux jours et le numéro de téléphone de ma chambre à l’hôpital.

Pendant ma convalescence et ma rééducation (j’ai encore aujourd’hui une incapacité partielle permanente de 30%°) nous avons pu faire un peu mieux connaissance avec le pasteur Jean Bourguet tout surpris d’apprendre que j’intervenais pour les Protestants disséminés de l’Aisne bénévolement et après mes journées de travail.  Il a commencé par me demander de le remplacer pour un culte qu’il faisait un mercredi soir par mois dans la maison des Kraaan à Lésigny, ce que j’ai fait volontiers.

Le Pasteur Bourguet devait partir à la retraite quelques mois plus tard. Il savait que la paroisse de Boissy n’avait aucune chance d’avoir un Pasteur à mi-temps après son départ. Il savait aussi que la paroisse serait rattachée à Villeneuve-Saint-Georges et que cela signifiait sa fin à brève échéance, notamment par la raréfaction du culte à Boissy et la suppression du culte à Lésigny.  Il avait espéré que le Baron Rodolphe Hottinguer ferait don du temple de Boissy à l’Église, ce qui aurait permis  au Conseil régional d’avoir un argument pour nommer un Pasteur, mais ce projet n’avait pas abouti. C’était dix années de son ministère à Boissy consacré à la communauté et à la mise en place de conditions favorables à sa pérennité et son développement qui étaient remises en question.

Devant la situation, le pasteur Jean Bourguet eut l’idée de former une “équipe pastorale “ de cinq personnes bénévoles pour assurer sa succession: Gérard Pagès, conseiller régional était le plus connu des synodes, les paroissiens de Boissy l’avaient déjà vu improviser un culte pour remplacer un Pasteur empêché, il était aussi vice-président du Conseil presbytéral commun à Villeneuve et Boissy. Il assurerait à l’avenir un culte par mois. Le secretariat serait tenu par Madeleine Nouvelon et son mari l’ex-pasteur d’Uzès Marc Nouvelon, il conduirait un culte de temps en temps. Catherine et Michel animeraient la catéchèse des catéchumenes et Michel assurerait aussi un culte par mois et les actes pastoraux: baptêmes et mariages. Bernard Monod continuerait l’école biblique à Boissy et Viviane Ehrmann à Lésigny. Un Conseil de poste fut aussi nommé pour traiter des questions spécifiques à Boissy en dehors du Conseil presbytéral de Villeneuve. Le pasteur Jean Bourguet avait choisi pour trésorier local M. Eugster, directeur financier d’une filiale d’une enterprise allemande à Paris. Par ailleurs Giraud pharmacien à  Combs-la-Ville et Barthelemy assureur à Brie-Comte Robert avaient été aussi sollicités par Jean Bourguet pour s’ajouter au conseil de poste de Boissy.  En faisaient partie aussi madame Bertrand- mère à Villecresnes, de Mme Boucherez, de M. Boucher et de M. Kraan.

La transmission des consignes et les débuts de l’Équipe

Le pasteur Jean Bourguet présente ce projet au Conseil régional présidé par le pasteur SIMON et il est décidé que le pasteur Lagny, président du Consistoire accompagnerait l'équipe pastorale. Le Pasteur Jean Bourguet, me donna ses recommandations, Il me parla longuement aussi du passé de la paroisse, des communes qui la composaient à l’origine et celles qu’il avait rattaché en accord avec les paroisses voisines afin qu’elle soit une paroisse assez grande pour être viable.  J’ai conservé le carnet surlequel j’avais pris des notes. Il m’avait aussi expliqué les relations avec la famille Hottinguer, les accords passés concernant le presbytère, la cagnotte de la paroisse de Boissy qui était sur un compte spécial différent de celui de Villeneuve et qu’il avait confié à Eugster. Il m’avait parlé aussi des accords avec les paroisses voisines comme Melun, Saint-Maur et les luthériens de Pontault-Combaud qui reconnaissaient notre présence à Lésigny par un culte mensuel et une école biblique. Et il m’avait demandé d’assurer les mariages, et baptêmes et leurs préparations avec les familles. Pour les enterrements c’était plus complexe, nous avions besoin du concours des pasteurs du consistoire car nous étions rarement libres en semaine. C’était surtout moi dans l’équipe qui officiait , même si le souci pastoral était partagé et  que le Pasteur Jacques Lagny, président du Consistoire nous soutenait ; il résidait à Melun., ce qui rendait les contacts plus aisés. Jean Bourguet me remit aussi le “fichier paroissial”  dont les renseigenments se limitaient souvent à un nom et une adresse par famille . Pour ma part j’encourageais les laics à se former et à découvrir la joie de servir.

Pour ce qui me concernait j’assurais un culte par mois à Boissy, je présidais aussi le culte à Lésigny, Marc Nouvelon a pu me remplacer quand j’étais en province pour mon travail.

Avec Catherine j’animais le groupe de catéchumenes et plutôt que de les réunir au temple, nous les invitions à la maison à Villecresnes. Les parents s’organisaient pour les transporter depuis Limeil, Sucy ou Lésigny. Plus tard, devant le nombre de cathéchumènes nouveaux, trop nombreux pour un appartement, et grace à l’envie de s’impliquer de plusieurs parents à cette Église plus ouverte, une nouvelle formule de catéchèse fut conçue avec eux et organisée au temple.

Les baptêmes, confirmations, mariages et enterrements

La mission que nous confiait le Seigneur par l’intermédiaire du Pasteur Bourguet et du Conseil régional était particulièrement exigeante et nous amenait à réorganiser notre vie de famille. Nos trois enfants étaient encore petits, mais nous avions des compétences que nous ne pouvions pas refuser de mettre au service de l’Église. Le 15 janvier 1975 l’Équipe eut son premier décès d’un paroissien. Nous fimes appel au Pasteur Jacques Lagny de Melun qui put assurer le service funèbre.

Pour ma part j’avais commencé une préparation au mariage du jeune couple T... à Sucy, j’allais chez eux après le travail.  La cérémonie eut lieu le 18. J’avais aussi préparé un baptême d’enfant avec la famille C.... de Villecresnes. Il eut lieu au culte du 26 janvier devant l’assemblée heureuse d’accueillir la jeune Frédérique et sa famille.

Le premier juin fut un jour où le culte fut très émouvant. Deux familles recevaient le signe de la grâce de Dieu sur leurs enfants.  Deux catéchumenes s’étaient préparés pour ce jour là: Sylvie F.... demandait le baptême et Jean-Daniel P.... confirmait les voeux de son baptème. J’avais aussi préparé avec les deux familles les baptêmes de quatre autres enfants qui étaent en cours d’instruction religieuse. C’est ainsi que furent baptisés Evelyne P.... qui allait avoir 9 ans et qui a apposé fièrement sa signature sur le registre, Pierre-Yves  13 ans, Olivier 12 ans  et Odile 10 ans. C’était la première fois depuis 1957 qu’une confirmation et un baptême de catéchumènes avaient lieu au Temple de Boissy. Les années précédentes tous les catéchumènes étaient regroupés à Villeneuve-St-Georges.

Je ne portais pas la robe pastorale, et la paroisse s’est habituée très vite à n’en voir apparaitre que rarement, quand certains pasteurs invités s’en habillaient.. Je faisais chanter parfois des cantiques qui ne se trouvaient pas dans nos anciens recueils. Plusieurs sont maintenant  dans “Nos coeurs te chantent” et “Alléluia”. Pour apprendre les nouveaux cantiques je les faisait écouter à l’aide d’un magnétophone à piles et nous les apprenions phrase par phrase, car nous chantions a capella. 

Il ne s’était pas passé un mois que déjà un nouveau baptême se préparait. Le 22 juin c’était le jour du jeune Yann C...., un beau bébé de 14 mois présenté par ses parents, parrain et marraine.

Préparer un mariage demande du temps, souvent plus que pour un baptême. Le samedi 25 octobre 1975 Jean-Luc et Patricia  demandèrent la bénédiction de leur mariage devant Dieu et devant l’Église.  Comme les mariages se déroulent le plus souvent le samedi  peu de membres de la paroisse se sentaient concernés.. Mais quand même, chacun avait le sentiment que Boissy était une paroisse certes différente, la personne du pasteur unique manquait à quelques uns surtout parmi les plus âgés, d’autres au contraire se réjouissaient de se voir confier des responsabilités et de s’y former, mais tous reconnaissaient que  le Seigneur conduisait l’Église de Boissy et ils en étaient reconnaissants. Catherine et moi-même nous fument bien accueillis, nous n’avions que 28 et 32 ans, cela rendait les membres de la paroisse plus enclins à nous aider. Nos enfants étaient petits (7, 5 et 3 ans) et se faisaient des amis avec les enfants du même âge de la paroisse. Notre jeunesse facilita beaucoup nos relations dans l’Église, mais aussi dans la société civile.

La création de l’association cultuelle de Boissy

Tout s’est passé comme le Pasteur Jean Bourguet l’avait prévu. Mais cette organisation avait un inconvenient; le seul de l’Équipe à faire partie du Conseil presbytéral commun à Villeneuve-St-Georges était Gérard Pagès et les quatre autres n’étaient pas invités par le pasteur Wallet parce qu'ios n'avaient pas été élus. Par ailleurs la première année de fonctionnement avait montré que l'Église protestante de Boissy fonctionnait à la satisfaction de ses membres. L'essai était pleinement réussi. C’est pour cette raison qu’au bout d’environ 18 mois, sur les conseils du pasteur Jacques Lagny et en accord avec le Conseil régional, les conseillers presbytéraux de Boissy ont été conduits à démissionner du conseil presbytéral de Villeneuve et nous avons créé une nouvelle association cultuelle de Boissy avec ses anciens conseillers presbytéraux ou conseillers de poste auxquels s’ajoutait l’Équipe : en fait trois seulement Gérard Pagès, Madeleine Nouvelon et Michel de Mondenard.  Cela s’est passé dès le début de l’année 1976, l’assemblée générale eut lieu le 11 avril et la nouvelle association cultuelle de l’Église de Boissy-St-Léger fut publiée au Journal Officiel le 18 août 1976 page 1161. Ce fut la seule création d’une association cultuelle de l’ERF en région parisienne dans les années 1970.

 Le conseil élit Bernard Monod président, c’était une chance pour l’équipe de pouvoir être déchargé de cette fonction par Bernard. Catherine et Marc n’en firent pas officiellement partie. Catherine en plus de ses responsabilités au niveau national s’investit localement dans le Mouvement Jeunes femmes qui se réunissait sur Boissy-Sucy avec entre autres Mesdames Gillot, Francine Chevalier, Annie Uebel,… Elle créa aussi un groupe à Villecresnes.

 Madeleine Nouvelon (secrétaire ) était la seule de l’Équipe à faire partie du bureau du Conseil où se trouvait Francine Chevallier (Sucy) comme Vice-Présidente et Bernard Ehrmann (Lésigny ) comme trésorier en remplacement de M. Eugster. Parmi les anciens restaient madame Bertrand (Villecresnes), M. Boucher et Mme Boucherez de Boissy, Mr Giraud de Combs-la-ville et Gérard Pagès de Sucy en Brie.

Des nouveaux avaient accepté de faire aussi partie du Conseil: Jean-Luc Chazel, Madame Kriz, Madame Nelissen/Perret, Gilbert Uebel...

C’était un conseil qui était reconnaissant à l’Équipe d’avoir prit le relais du Pasteur Jean Bourguet et qui était prêt à continuer à la soutenir afin de poursuivre l’aventure en remerciant le Seigneur de ce que l’Église de Boissy recevait de sa bonté. L’un des cadeaux fut l’installation à Boissy de l’animateur biblique régional.

Le Conseil régional avait décidé de loger le nouvel animateur biblique régional et sa famille dans le presbytère de Boissy devenu libre. Le pasteur Philippe de Robert s’y installa avec sa femme Annette et ses deux enfants à l’automne 1976. Par convention avec M. Rodolphe Hottinguer qui était propriétaire du temple et du presbytère, ie Pasteur Bourguet et son successeur qui y logèrent devaient assurer un culte par mois à Boissy. Le Pasteur Philippe de Robert sut participer tout en préservant le role central et pastoral du conseil presbytéral auquel il n’assistait pas systématiquement.  

Ce fut un conseil uni et heureux car tous se respectaient et s’exprimaient; nos différences nous enrichissaient les uns les autres.